se coucher harassé devant l'écran de sable,
perdre jusqu'aux étoiles les plus petites
dans un nuage noir. Se réveiller enfin,

vers quatre ou cinq heures, se draper de
velours bleu, descendre, s'attabler et
t'attendre, délicieusement, te bercer dans

ton sommeil blond, savoir que dans quelques
heures, une poignée, une pincée, rien, trop,
nous partagerons la parole vive, enfin revenue.