Attente
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 22 novembre 2013, 05:22 - l'écume des jours - Lien permanent
Ralentir la parole pour attendre ta venue,
économiser les mots, gonfler le souffle
de sourires retenus. Te laisser t'endormir,
économiser les mots, gonfler le souffle
de sourires retenus. Te laisser t'endormir,
se coucher harassé devant l'écran de sable,
perdre jusqu'aux étoiles les plus petites
dans un nuage noir. Se réveiller enfin,
vers quatre ou cinq heures, se draper de
velours bleu, descendre, s'attabler et
t'attendre, délicieusement, te bercer dans
ton sommeil blond, savoir que dans quelques
heures, une poignée, une pincée, rien, trop,
nous partagerons la parole vive, enfin revenue.
perdre jusqu'aux étoiles les plus petites
dans un nuage noir. Se réveiller enfin,
vers quatre ou cinq heures, se draper de
velours bleu, descendre, s'attabler et
t'attendre, délicieusement, te bercer dans
ton sommeil blond, savoir que dans quelques
heures, une poignée, une pincée, rien, trop,
nous partagerons la parole vive, enfin revenue.