du sapin enguirlandé, le visage si proche des amis
attablés, le vin de Bourgogne, et les fruits déguisés.
L'arbre, lui, était tout dépouillé et les pensées

volages. Personne n'en voulut. Sauf un poète qui n'avait
qu'un jardin de gravier. Mais lui vivait déjà le joli mois
de mai où les fruits gonflés de sucre enfin vous rougiraient.