Un labyrinthe au bord du canal
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 8 décembre 2013, 11:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Quelques parois rapidement dressées, le froid
de l'air, la chaleur de la course serrée. Des lumières,
le rayon de la mort, rouge ; la boule à tango, bleue
et jaune. J'escalade l'escalier étroit et me terre
de l'air, la chaleur de la course serrée. Des lumières,
le rayon de la mort, rouge ; la boule à tango, bleue
et jaune. J'escalade l'escalier étroit et me terre
dans un improbable recoin. Les Minotaures courent,
mes semblables. Il y a longtemps que je ne suis plus
Thésée, même si mon Ariane se trouve au dehors, attablée,
parmi les victuailles de couleurs et les bouteilles vides.
Je tire et tire encore, j'exulte et crie, les ans m'abandonnent.
Que le temps s'arrête qui me fait voir la nuit sans lune. Mais
mon rayon s'épuise et déjà la porte s'ouvre. Mon Ariane sourit.
Quel score as-tu fait ? -Négatif, j'ai remonté la course du temps...
mes semblables. Il y a longtemps que je ne suis plus
Thésée, même si mon Ariane se trouve au dehors, attablée,
parmi les victuailles de couleurs et les bouteilles vides.
Je tire et tire encore, j'exulte et crie, les ans m'abandonnent.
Que le temps s'arrête qui me fait voir la nuit sans lune. Mais
mon rayon s'épuise et déjà la porte s'ouvre. Mon Ariane sourit.
Quel score as-tu fait ? -Négatif, j'ai remonté la course du temps...