Parler la nuit
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 6 avril 2014, 09:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Parler la nuit, faire du drap fin
un salon où deviser l'un avec l'autre,
un salon où deviser l'un avec l'autre,
délaisser l'heure, l'inventer, pour se
donner un temps inespéré que le jour
pressé ne parvient pas encore à outrepasser.
Puis s'endormir l'esprit plein de nos voix.
Bénie soit la migraine qui nous y réveilla
et qui déjà, jalouse et dépitée, s'enfuit.
donner un temps inespéré que le jour
pressé ne parvient pas encore à outrepasser.
Puis s'endormir l'esprit plein de nos voix.
Bénie soit la migraine qui nous y réveilla
et qui déjà, jalouse et dépitée, s'enfuit.