On ne sait vraiment qu'on a écrit que quand l'être

cher nous lit et nous parle, ou nous écrit, en un 

long chapelet de mots, de vers, de pages.

 

Et c'est comme si le sable crissait sous les pieds,

comme si la nuit se fendait telle une grenade pour

émietter le rubis tiède des grains oubliés.

 

Il n'est de vers sans lecture amie et cueillette

patiente des miettes de gâteau sur la toile cirée

de la cuisine hivernale aux couleurs de l'été.