Les larmes de C.
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 2 septembre 2011, 02:28 - l'écume des jours - Lien permanent
Il est des larmes de rage ou de douleur
qui naissent de l'épuisement ou du déchirement.
qui naissent de l'épuisement ou du déchirement.
Il est des larmes de rire et de fureur
qui exaltent l'individu et le coupent de ses semblables.
Moi j'ai cueilli, voici peu, sur la couette noire de nos nuits,
les perles vives de mon aimée, déposées hier soir avant de s'endormir.
Et effilant la langue, de crainte de la réveiller, je me suis abreuvé
de leur saveur salée, délicatement iodée par la mer notre amie.
J'ai alors fermé les yeux pour revivre ces soirs si nobles qui closent
nos journées et reposent son corps par le travail harassé
et où la langue ne suffit pas à dire la concorde et cède bien vite
aux yeux le soin de nous unir, dans la mer de ses larmes chéries.
qui exaltent l'individu et le coupent de ses semblables.
Moi j'ai cueilli, voici peu, sur la couette noire de nos nuits,
les perles vives de mon aimée, déposées hier soir avant de s'endormir.
Et effilant la langue, de crainte de la réveiller, je me suis abreuvé
de leur saveur salée, délicatement iodée par la mer notre amie.
J'ai alors fermé les yeux pour revivre ces soirs si nobles qui closent
nos journées et reposent son corps par le travail harassé
et où la langue ne suffit pas à dire la concorde et cède bien vite
aux yeux le soin de nous unir, dans la mer de ses larmes chéries.