Certains y sont si accoutumés que leur absence
soudaine les désoriente et les abat d'un coup, un seul. J'en fus.

L'attachement, le vrai,  n'en a cure qui les rejette et c'est sans lien
qu'il nous rapproche, toi et moi, le soir au bord de l'eau tiède de septembre.

Le sable vide d'estivants est plus grossier, plus terne, et la marche plus lente,
mais allongés tous deux, sans nous frôler autrement que par nos mots inextinguibles,

nous nous attachons sans contrainte et il n'est de bain tonique auquel frileuse
tu te refuses, qui puisse m'ôter ton image claire et bavarde dont je fais mon horizon.