Tes mots, ta voix
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 15 septembre 2011, 12:22 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime cueillir tes mots, le soir,
sans que tu n'y prennes garde.
sans que tu n'y prennes garde.
Je me penche lentement, coupe
d'un mouvement sec du poignet
leur tige vive et m'en fais un bouquet
de vie pour irriguer ma main.
Soudain ta tiédeur m'envahit,
les tiges vibrent et bruissent.
Rassemblés dans ma main vespérale,
tes mots s'échangent et s'unissent
pour donner renaissance à ta voix
qui me manque tant aujourd'hui,
assis au coin d'une mauvaise table
parmi les bruits d'une cafétéria sans voix.
Sans ta voix. Je ferme les yeux et entrouvre
ma main. Ses lignes ont le dessin charmant
des tiges vespérales de tes mots cueillis.
Elles bougent et me rendent enfin à ta voix espérée.
d'un mouvement sec du poignet
leur tige vive et m'en fais un bouquet
de vie pour irriguer ma main.
Soudain ta tiédeur m'envahit,
les tiges vibrent et bruissent.
Rassemblés dans ma main vespérale,
tes mots s'échangent et s'unissent
pour donner renaissance à ta voix
qui me manque tant aujourd'hui,
assis au coin d'une mauvaise table
parmi les bruits d'une cafétéria sans voix.
Sans ta voix. Je ferme les yeux et entrouvre
ma main. Ses lignes ont le dessin charmant
des tiges vespérales de tes mots cueillis.
Elles bougent et me rendent enfin à ta voix espérée.