Et à la marelle des jours, elle me fait deviner des lieux.
Barcelone, Gérone ou Toulouse. Aujourd'hui, ce sera Toulouse
et son chocolat chaud derrière Saint-Sernin. Un saut de puce,
un trajet éclair car le travail couve encore qui nous étreint tous deux.

Je me tais et je pense, barbichette inclinée. À ces piques-niques
improvisés sur la couette violine, à ces dialogues infinis,
en tailleur sur la couche, cependant que dehors le voisin cherche l'heure.

Trois langues nous unissent qui déclinent nos rêves. Puissent les jours
et les nuits nous les faire vivre et tisser, au gré de nos pensées.

Son prénom c'est l'éclose, à ce coquelicot bleu absent de tout bouquet.