Feuilles
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 23 novembre 2011, 05:09 - l'écume des jours - Lien permanent
Les feuilles de l'automne sont rousses qui jonchent nos cités,
les tiennes sont blanches, couvertes d'encre noire et parsemées
d'annotations multiples. J'y cueille des mots bleus et roses,
jolis cadavres exquis de tes soirs de travail et n'était l'heure
tardive, j'en ferais de tendres confettis clairs pour m'en aller
joncher de joie la route de la chambre où bientôt nous serons.
les tiennes sont blanches, couvertes d'encre noire et parsemées
d'annotations multiples. J'y cueille des mots bleus et roses,
jolis cadavres exquis de tes soirs de travail et n'était l'heure
tardive, j'en ferais de tendres confettis clairs pour m'en aller
joncher de joie la route de la chambre où bientôt nous serons.
Les feuilles du printemps sont tendres déjà qui bientôt nous lieront,
les tiennes, de papier, l'une sous l'autre, les préparent hardiment.
les tiennes, de papier, l'une sous l'autre, les préparent hardiment.