Le cœur articulé
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 13 mars 2012, 06:18 - l'écume des jours - Lien permanent
Ils étaient trois que le rire unissait
dans ce métro bondé écrasé de lumière.
Ils étaient trois et vainquaient le vacarme
de mimiques expressives, les doigts sur les lèvres
gercées.
dans ce métro bondé écrasé de lumière.
Ils étaient trois et vainquaient le vacarme
de mimiques expressives, les doigts sur les lèvres
gercées.
Ce n'est que tard, bien tard, que nous nous aperçûmes
qu'ils n'entendaient pas la langue que nous parlions,
aucune langue en fait ni le chant des oiseaux.
Tu leur souris, complices dans cette fournaise
de bruits.
Ils étaient trois mais elle seule sut d'un mouvement
de poignet t'exprimer leur amour par un serpent
articulé prestement tiré de sa poche et dont elle fit
vite, bien vite, un cœur intemporel, fleur tendre d'un printemps
bientôt là.
qu'ils n'entendaient pas la langue que nous parlions,
aucune langue en fait ni le chant des oiseaux.
Tu leur souris, complices dans cette fournaise
de bruits.
Ils étaient trois mais elle seule sut d'un mouvement
de poignet t'exprimer leur amour par un serpent
articulé prestement tiré de sa poche et dont elle fit
vite, bien vite, un cœur intemporel, fleur tendre d'un printemps
bientôt là.