Coquelicot bleu
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 11 avril 2012, 16:53 - l'écume des jours - Lien permanent
Un coquelicot bleu, ça n'existe pas !
Du moins le croyais-je jusqu'à ce jour
de juin d'un début de siècle, de millénaire,
que dis-je ?, où tu vins, enturbannée d'aurore.
Du moins le croyais-je jusqu'à ce jour
de juin d'un début de siècle, de millénaire,
que dis-je ?, où tu vins, enturbannée d'aurore.
Alors les champs se remplirent, timidement,
en leurs bords tièdes de pétales de soie,
d'onguents, de fraîcheurs infinies, de silences
comme des cris le soir quand on ne croit plus au
jour et qu'elle seule sait, vraiment, où l'on doit
placer ses pas pour s'en aller heureux, le cœur léger, l'âme bleue.
en leurs bords tièdes de pétales de soie,
d'onguents, de fraîcheurs infinies, de silences
comme des cris le soir quand on ne croit plus au
jour et qu'elle seule sait, vraiment, où l'on doit
placer ses pas pour s'en aller heureux, le cœur léger, l'âme bleue.