Jérôme en vingt-et-un
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 25 mai 2012, 19:25 - l'écume des jours - Lien permanent
Longtemps retardé par l'hiver lancinant,
le printemps est venu, soudain, lui en fêter
vingt-et-un, alors que lui-même,
distrait parmi les étoiles, avait
oublié de les célébrer, le vingt-cinq
de ce mois de cerises encore bien pâles.
Et comme pour lui faire écho, ses frères
et ses amis sont venus le fêter, ornant
son mur de mots clairs ou abscons, résonnance
cuivrée des photos qui ornent son album
depuis des mois déjà. Car si son nom le porte
à l'ivresse soudaine son prénom est saint,
comme est saint le premier des Jérôme, qui s'ennuyait
tellement qu'il traduisit la bible en latin pour
égayer des siècles plus tard du Larousse les amateurs
de pages roses péremptoires : "Tu es Petrus...",
Non, que nenni. "Tu es Hieronimus..." et c'est par
ta personne que tes amis savourent leur bien-être.
et ses amis sont venus le fêter, ornant
son mur de mots clairs ou abscons, résonnance
cuivrée des photos qui ornent son album
depuis des mois déjà. Car si son nom le porte
à l'ivresse soudaine son prénom est saint,
comme est saint le premier des Jérôme, qui s'ennuyait
tellement qu'il traduisit la bible en latin pour
égayer des siècles plus tard du Larousse les amateurs
de pages roses péremptoires : "Tu es Petrus...",
Non, que nenni. "Tu es Hieronimus..." et c'est par
ta personne que tes amis savourent leur bien-être.