Le pont de galets
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 12 juillet 2012, 03:06 - l'écume des jours - Lien permanent
Le monde tremble. À Madrid une enfant pleure
sous les coups de ceux qui, en démocratie,
devaient la protéger.
sous les coups de ceux qui, en démocratie,
devaient la protéger.
Donne-moi la main, mon amour, et traversons
ce pont de simples galets au gré de l'onde
claire.
Ce n'est qu'un gué que nos mains enlacées
ont créé pour franchir le cours d'eau,
aisément,
mais il préfigure cette union des pauvres gens,
individus spoliés, manipulés, vendus, qui ne s'en
sortiront que par l'entraide.
Mon discours vous fait rire comme mon pont, pardon
le nôtre, vous semblait illusoire ? Mais la rivière
est franchie, à pied sec.
Notre amour est peu, le monde longtemps l'a rejeté,
mais les vers que tu m'inspires, ma muse, mon adorée,
rendent au monde un peu du sens commun qu'ils lui ont
volé.
ce pont de simples galets au gré de l'onde
claire.
Ce n'est qu'un gué que nos mains enlacées
ont créé pour franchir le cours d'eau,
aisément,
mais il préfigure cette union des pauvres gens,
individus spoliés, manipulés, vendus, qui ne s'en
sortiront que par l'entraide.
Mon discours vous fait rire comme mon pont, pardon
le nôtre, vous semblait illusoire ? Mais la rivière
est franchie, à pied sec.
Notre amour est peu, le monde longtemps l'a rejeté,
mais les vers que tu m'inspires, ma muse, mon adorée,
rendent au monde un peu du sens commun qu'ils lui ont
volé.