Une bouteille de vin blanc
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 11 septembre 2012, 02:15 - l'écume des jours - Lien permanent
L'or coule doucement, pâle,
frais. La bouteille se vide,
elle s'épuise de nos sourires
sans fin. Bientôt ce ne sera
frais. La bouteille se vide,
elle s'épuise de nos sourires
sans fin. Bientôt ce ne sera
plus qu'une vigie de verre vil,
tintant mal, sans message à porter,
outremer, vers des enfants en quête
incessante de trésors incertains.
Ma langue claque, qui s'essaie à
ralentir le temps. D'où vient ce vin
qui nous convoque à sa table ? Il dit
être Révélation et vient de Cers ou
de Portiragnes. Tu le cueillis, en marge
de la route, et déjà je savais que le repas
serait gai, improvisé qu'il était, comme
ta venue, improbable, et pourtant si tangible.
tintant mal, sans message à porter,
outremer, vers des enfants en quête
incessante de trésors incertains.
Ma langue claque, qui s'essaie à
ralentir le temps. D'où vient ce vin
qui nous convoque à sa table ? Il dit
être Révélation et vient de Cers ou
de Portiragnes. Tu le cueillis, en marge
de la route, et déjà je savais que le repas
serait gai, improvisé qu'il était, comme
ta venue, improbable, et pourtant si tangible.