comme les deux points,
il cligne de l'œil comme
la virgule insolente.

Deux espaces, l'isolent
et me donnent un souffle
neuf pour te parler, pour t'aimer.

J'aime cette pause oubliée que
mon clavier entoure de signes
forts qui tranchent, interrogent

ou exclament. Puissent les mois à venir
émailler les vers clairs que ton visage
inspire. Je me relis, il a fui, me contraignant,

en son hommage, à rajouter une strophe ;
le jour se lève ; le monde encore somnole ;
il est déjà beau, ne trouvez-vous pas ?