un vingt-huit avril sur la terre
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 28 avril 2013, 22:16 - l'écume des jours - Lien permanent
J'attendais un neveu et le vent m'enleva ton bras
dont je m'étais fait une écharpe puis un coussin.
Les jours qui viennent m'apporteront ce neveu déjà
chéri et dont les lettres s'esquissent en délicieux rébus.
Les jours qui volent m'enlèveront ta voix, ton sourire
et ton pas. Que ne suis fourmi pour dormir au creux de ton oreille ?