Cependant que tu dors
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 2 août 2013, 09:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Cependant que tu dors,
la ville s'éveille dans le café
des voisins. La cuillère au fond
la ville s'éveille dans le café
des voisins. La cuillère au fond
de la porcelaine brûlante est mon
tic-tac et je cueille des bribes de
conversation. Les voix sont éraillées,
la nuit fut étouffante qui ne les reposa
pas. La nôtre fut d'organdi et nous y
devisâmes sans savoir si l'eau non loin
avait fraîchi, attendant nos corps mêlés,
ses complices. Cependant que tu dors,
je rêve et j'attends. Je t'attends.
tic-tac et je cueille des bribes de
conversation. Les voix sont éraillées,
la nuit fut étouffante qui ne les reposa
pas. La nôtre fut d'organdi et nous y
devisâmes sans savoir si l'eau non loin
avait fraîchi, attendant nos corps mêlés,
ses complices. Cependant que tu dors,
je rêve et j'attends. Je t'attends.