Le repas tiré du sac, les enfants s'ébrouent,
nus comme au bord de l'Amazone. Octobre s'épuise
et pourtant l'été semble encore guider les promeneurs
légèrement vêtus.

Il me faudra attendre Roquebrun et son fleuve serein,
assis sur le gravier tiède, pour savourer ces gorges
discrètes où nous passâmes, tous deux, une paire d'heures,
des plus jolies.