Assurément. Que l'on ne se méprenne pas, je ne suis
pas iconoclaste, mais j'aime assister à ce passage
derrière le rideau. Mon rideau de velours se gonfle
de ceux que j'ai admirés, ceux qui me nourrissent,
et qui portent ma plume, jour après jour :

Gumersind, Montserrat, Gabriel, Maria Mercè, Jaime Gil,
Manolo et tant d'autres. La pourpre se craquelle, qui
vous sied mal, amis. Ma bibliothèque, autrefois ordonnée,
se bouleverse au gré des retrouvailles. Avant je guettais
les anniversaires, aujourd'hui je m'attarde sur le rideau.