sans relâche. J'aimais y aller avec mes garçons
aux beaux jours de l'automne ou bien encore au
printemps. Nous y marchions sans fin et quand

la faim nous tenaillait, à un jet de pierre de
l'étang, nous y saucissonnions sur une nappe
improvisée. D'autres fois, nous nous asseyions

sur un banc de bois sombre et les biches téméraires
s'approchaient pour quêter des enfants l'offrande d'un
quignon. C'est là que Vincent, Xavier, Jérôme et Victor,

mes enfants adorés, firent leurs premières armes. Un jour,
j'y reviendrai avec Hadrien et son frère petit qui ne connaît
pas encore les merveilles de ce monde d'ombre et de soleil.