dimanche 20 juillet 2014
NOUVEAU BLOG : atzavaraflorida
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 20 juillet 2014, 19:54 - l'écume des jours
jeudi 10 juillet 2014
Un verre d'eau soufrée
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 10 juillet 2014, 19:23 - l'écume des jours
Le temps s'est arrêté sur Allevard et les rues y sont vides
Quelques fleurs de jasmin
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 10 juillet 2014, 11:15 - l'écume des jours
Tu n'as pas vingt ans et ouvres la boîte
de fer blanc vernissée de vert et d 'ombre.
L'or est à l'intérieur, frais, qui recèle les brins
courts, secs et noirs e l'âpre thé de Chine.
Le parsemant au hasard des pincées, des fleurs
claires s'y exhalent. Ingravides pelures, on les dirait
voiles de bonne nouvelle sur les crêtes d'Egée.
Tu en retires deux ou trois que tu époussettes et
tu les sens. Tu fermes les yeux. Qui seras-tu plus tard ?
Je souris car toi le jeune homme, tu es devenu moi.
mardi 8 juillet 2014
L'absence est présence
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 8 juillet 2014, 19:35 - l'écume des jours
Tu n'es pas là et ma main te sent, qui glisse
le long des hautes herbes. Tes mots jalonnent
ma marche. Je suis tout au cheminement et,
en même temps, je prends distance. Je te sais
ailleurs et nos yeux se croisent sous le feu
tiède des ondées de juillet qui, à l'heure où je
t'écris, tout contre la fenêtre, se sont transformées
en averse assourdissante. Si je m'y plongeais
dénudé comme un ravi au sortir de l'asile, crois-tu
que s'y fondraient les larmes qui zèbrent mes joues
empourprées par cette après-midi de juillet ?
Le sous-bois
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 8 juillet 2014, 19:21 - l'écume des jours
Le soleil courbe la marche et alourdit le souffle,
tout est vert clair, sous le soulier et le long des mains
ballantes. je ne sais où est le terme de la promenade.
Peu m'en chaut. Je souris à mon fils qui ne me voit pas.
samedi 5 juillet 2014
Une passette
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 5 juillet 2014, 08:34 - l'écume des jours
à ma mère qui, elle aussi, fut enfant
samedi 28 juin 2014
Tissus de carnaval
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 28 juin 2014, 09:43 - l'écume des jours
Sagement alignés mais débordant
largement du rouleau qui les contraint,
largement du rouleau qui les contraint,
Un boisseau de mètres en bois
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 28 juin 2014, 09:32 - l'écume des jours
à Mustapha Bensaada
jeudi 26 juin 2014
Anacrònic acròstic
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 26 juin 2014, 22:56 - l'écume des jours
per a l' Anna Maria Villalonga, prima inter pares
Portes anys i anys ensenyant el camí
necessari per tastar la mel salada
de la vida. I ni se'n recorden, pobrets, tan
Une péniche
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 26 juin 2014, 11:30 - l'écume des jours
Si lourde que l'eau noire la recouvre
presque, elle descend le canal, dédaigneuse
des haleurs oubliés. Nul ne la conduit, elle avance
Soleil
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 26 juin 2014, 11:16 - l'écume des jours
Mon amour de la lune
me conduit à te délaisser ;
pourtant c'est toi qui présides
mardi 24 juin 2014
Une photo effacée
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 24 juin 2014, 07:31 - l'écume des jours
La photo n'est plus qui égayait mes pupilles,
tu étais au réveil, emmitouflée dans la couette.
tu étais au réveil, emmitouflée dans la couette.
samedi 21 juin 2014
La petite piscine
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 21 juin 2014, 18:56 - l'écume des jours
Que belle est la piscine
ronde, petite, où tu fais
une pause sur un matelas
de couleurs. Ton ventre
ronde, petite, où tu fais
une pause sur un matelas
de couleurs. Ton ventre
Le maillot rouge
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 21 juin 2014, 18:49 - l'écume des jours
à Marie-Agnès
J'en ai porté des noirs,
mais celui que je préfère
c'est le rouge, à peine
échancré, et que le soleil
J'en ai porté des noirs,
mais celui que je préfère
c'est le rouge, à peine
échancré, et que le soleil
Le jour le plus long
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 21 juin 2014, 18:38 - l'écume des jours
Il ne dure que quelques heures
et pourtant il est le plus long.
samedi 14 juin 2014
ANNE-MARIE AGNÈS
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 14 juin 2014, 13:25 - l'écume des jours
Tu es allongée sur le capiton frais,
la lumière des hommes ne te blesse plus.
Le temps est lent, tes petits-enfants lisent,
tu es bien et ne bouges plus, tu ne souffres plus.
la lumière des hommes ne te blesse plus.
Le temps est lent, tes petits-enfants lisent,
tu es bien et ne bouges plus, tu ne souffres plus.
vendredi 13 juin 2014
Mon fils dans la douleur
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 13 juin 2014, 06:06 - l'écume des jours
Il n'est pas plus haut que trois pommes
mais souffre déjà comme un grand. Ses yeux,
le soir, le démangent avant de se coller dans
mais souffre déjà comme un grand. Ses yeux,
le soir, le démangent avant de se coller dans
ÉCRIRE
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 13 juin 2014, 05:53 - l'écume des jours
Été comme hiver, un même rituel :
je descends au salon, m'assieds
à droite de la table et écris.
je descends au salon, m'assieds
à droite de la table et écris.
Mon frère
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 13 juin 2014, 05:42 - l'écume des jours
Plus d'un siècle à nous deux. D'amour et de confidences.
Sa parole m'est nécessaire et sa curiosité infinie.
Comme des ménagères dans l'arrière cuisine s'expliquent
comment accommoder le lapin, nous devisons et nous enseignons
Sa parole m'est nécessaire et sa curiosité infinie.
Comme des ménagères dans l'arrière cuisine s'expliquent
comment accommoder le lapin, nous devisons et nous enseignons
La pièce naît
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 13 juin 2014, 05:41 - l'écume des jours
Le jour entre par le volet mi-clos,
encore laiteux, et la pièce prend
forme. Les arêtes d'abord, ombres
silencieuses et aiguës qui ne blessent
encore laiteux, et la pièce prend
forme. Les arêtes d'abord, ombres
silencieuses et aiguës qui ne blessent
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